Nous sommes tous écoeuré d'entendre parler de la H1N1...
Mais depuis plusieurs années que je rage par en dedans sur un sujet plus ou moins tabou.
Je travaille dans une institution financière. Avec des collègues consciencieux et dévoué à leur travail. Certains un peu carrièristes.
J'ai moi aussi eu mon lot d'heures supplémentaires et de week-end au bureau.
Et je sais que la plupart du temps si je m'absente ça s'accumule. Quand je prends des vacances j'ai de la misère à décrocher car je sais qu'à mon retour il m'en faudra une semaine pour passer à travers mes 300 courriels (si c'est pas plus), retourner des appels et régler des dossiers. Mes collègues ne réglant que les urgences qui ne peuvent pas attendre...
Malgré cette contrainte et mon propre dévouement il y a une chose que je ne déroge pas:
QUAND TU ES MALADE RESTE CHEZ VOUS!
Ça me mettait tellement en colère quand ma collègue de travail rentrait le nez tout coulant, éternuant et les yeux cernés de ne pas avoir dormi. Parce qu'immanquablement dans les semaines qui suit c'est moi qui se retrouve malade.
Mais dans cet article je retrouve un brin d'espoir...
A-t-il fallu qu'on arrive à une pandémie pour que le monde reste chez eux quand ils sont malades?
Superman et superwoman on n'en veut pas de vos microbes.
Je ne sais pas à quoi ils pensent... peut-être des phrases du genre:
-" si je rentre ça va bien paraitre aux yeux du boss, chu malade mais je fais quand même ma job" (le téteux de boss)
-" rien ne va m'arrêter... même pas un rhume" (gonflage d'estime de soi)
-" qu'est-ce que le monde va penser si je rentre pas pendant plusieurs jours... que je fais semblant etc" (manque d'estime de soi!)
Moi je m'en fou de ce que le monde pense. Quand j'étais malade je restais chez nous. Pour ne pas contaminer tout le monde justement et en me reposant je guérissais plus vite que de trainer mon rhume pendant des semaines...
Voilà mon message du jour est passé: RESTEZ DONC CHEZ VOUS MA GANG DE MALADE!
Vous reviendrez nous voir un autre tantôt ;-)
*EDIT* Pis kin un autre article qui confirme ma frustration:
